Event d'Hiver [24/12/2015 - 22/01/2016]

[Cet Event se terminera le 22 janvier au soir. Seuls les participants préalablement inscrits sont autorisés à poster]


Alice posa la dernière guirlande et recula avec un sourire. La salle de réception, si peu utilisée, brillait de mille feux avec ses innombrables guirlandes lumineuses. Il n'y avait même pas besoin d'allumer les lustres.

Au centre de la pièce, un énorme sapin décoré semblait pousser directement dans le marbre. Il avait fallut une partie de son énergie à Alice pour empêcher Maddie d'y grimper comme un chaton. Après tout, c'était leur premier Noël depuis plusieurs années.

Autour du sapin, de nombreuses tables étaient garnies de diverses choses à manger, du simple bonbon aux châtaignes cuites en passant par les inévitables apéritifs qui n'attendaient que d'être bus. Bref, de quoi se provoquer une crise de foie et un mal de ventre carabinés pour plusieurs jours.

Cerise sur le gâteau, un feu ronflait dans une grande cheminée -ha, les murs escamotables, quelle magnifique invention-, chauffant la grande salle de marbre et dessinant des motifs mouvants sur les tentures.

Dehors, le climat avait radicalement changé depuis quelques jours, si bien qu'une épaisse couche de neige couvrait le jardin visible depuis les immenses porte-fenêtres, et continuait de tomber à gros flocons. Outre le froid -dont on ne pouvait se dispenser-, la neige apportait quelque chose de magique.

Vêtue d'une robe rouge bordée de fourrure blanche et les cheveux relevés en une coiffure complexe mêlée de houx, l'Esprit de la Vie prit tranquillement place dans l'un des nombreux fauteuils et attendit ses invités. Quant à Maddie, elle s'était perchée sur le manteau de la cheminée et entreprenait de nouer un épais ruban rouge au cou de sa peluche en fredonnant.


[ps: oui, Mad Abelia est là mais au vu du peu de participants, je la jouerais dans les mêmes posts qu'Alice. Vous pouvez donc lui parler si vous voulez]

Citation :

Ordre de post:
-Alice (+Maddie)
-Joan Foster
-As de Pique (absent)
-Aaron Cross

[si la personne sensée répondre ne le fait pas assez vite, merci au suivant de faire sa réponse, histoire de ne pas bloquer l'event !]

Spoiler:

When Cristmas comes to town

Joan trépignait d’impatience, marchant en long, en large et en travers dans son appartement, le cœur battant et un sourire suspendu de façon irréversible à ses lèvres. Noël ! C’était sa fête préférée, en partie à cause du fait que la neige la rendait magique. En plus, une sorte de fête, une réception avait été organisée au Jardin Intérieur, à laquelle la rouquine mourait d’envie de se ruer. Avec un petit cri de joie, elle tourna sur elle-même en se mordant la lèvre d’appréhension. Si elle avait très envie de participer à cette joyeuse fête, elle craignait toutefois d’y voir des gens qu’elle avait rencontrés sous chacune de ses différentes facettes… Et que ceux-ci la reconnaissent. En gros elle avait peur de faire sauter sa couverture. C’était ridicule, elle en avait conscience. Ca ne pourrait pas tenir une éternité, cette double vie, elle le savait… Il faudrait bien qu’un jour elle révèle son secret, si personne ne le découvrait avant.

Oh, jingle bells, jingle bells, jingle all the way !
Oh, what fun it is to ride in a one-horse open sleigh.
Jingle bells, jingle bells, jingle all the way !
Oh, what fun it is to ride in a one-horse open sleigh.

Elle se surprit à chantonner gaiement le cantique de Noël, tout en ouvrant son armoire pour chercher de quoi se vêtir pour cet événement. Ce jour-ci, elle serait elle, pas « il », et attrapa donc un chemisier au col large, qui se fermait autour des épaules et laissait libre sa gorge, lui permettant d’enfiler un collier simple, avec un petit pendentif de dragon, qu’elle avait trouvé dans ce monde dans une jolie boutique de la ville. Elle enfila également un pantalon ample en tissu léger de la même couleur claire que son chemisier, ainsi qu’une paire de chaussures dont les talons lui faisaient gagner quelques précieux centimètres. Habillée de blanc, comme ça, elle était lumineuse. Les motifs simples de feuilles vert clair de ses vêtements la mettaient en valeur de façon discrète, rehaussant son air vaguement enfantin. Joan passa en un coup de vent dans la salle de bain, soulignant son grand regard jaune orangé d’un trait doré. Alors qu’elle allait sortir, elle disciplina rapidement sa tignasse de cheveux roux, les ébouriffant proprement, et passa un manteau long en feutre ainsi qu’une écharpe de laine chaude.

Joan quitta son appartement en toute hâte, fredonnant joyeusement une autre chanson de Noël, qu’elle avait entendue dans le film Le Pôle Express, When Christmas Comes to Town. Elle aimait Noël, et cette chanson lui revenait systématiquement en tête à ce moment de l’année. Elle ferma à clef derrière elle et se dépêcha de gagner la salle de réception du Jardin Intérieur. Elle jeta un coup d’œil à l’intérieur avant d’entrer, constata qu’il y avait déjà deux personnes dedans : la Mort, Maddie, ainsi qu’une autre personne que Joan ne connaissait pas. Elle poussa la porte d’entrée timidement et passa la tête à l’intérieur.

-Bonjour ? lança-t-elle en refermant la porte après qu’elle fut entrée.

Elle adressa un sourire amical accompagné d’un autre « bonjour » de salutation à Maddie, perchée sur la cheminée avec une peluche de lapin, avant de se tourner vers la seconde femme, assise dans l’un des fauteuils, qu’elle salua également. Si elle ignorait qui était cette personne, elle n’en serait pas moins d’une courtoisie irréprochable, ou du moins, elle ferait de son mieux. Joan jeta un coup d’œil panoramique qui balaya la pièce. Au centre se dressait un sapin majestueux, décoré de boules et de guirlandes qui illuminaient la pièces, véritables serpents de lumière. Joan se débarrassa de son manteau, qui lui tenait beaucoup trop chaud maintenant qu’elle était entrée dans la salle chauffée par la cheminée, et l’accrocha à un porte-manteau ainsi que son écharpe. Résolue à lutter contre son appréhension, elle s’approcha des fauteuils et fixa son regard tour à tour dans celui de l’Esprit de la Mort puis dans celui de la deuxième personne :

-Joyeux Noël ! leur souhaita-t-elle avec un grand sourire réjoui.

Les fêtes... Quelque chose que je n'avais pas vraiment connu ou vécu de mon premier vivant. Ma vie ne m'avait pas laissé en vivre beaucoup mais ceux que j'avais passé en compagnie du peu d'amis que j'avais avait été vraiment plaisant. Avec un peu de chance, ceux ici le seraient aussi. J'imagine que personne ne m'en voudra si je prend une tenue de tout les jours. Des chaussures noires simples, un pantalon de la même couleur, et un manteau bleu foncé recouvrant un vêtement de couleur noir lui aussi. Avant de partir je saisis mon chapeau blanc et recouvre mes cheveux blancs de celui là, sans oublier mon katana, non pas que j'en aurai l'utilité, mais il n'était pas habituel pour moi de m'en séparer. Calmement je sors, la neige offre une étendue d'un blanc pur à cette période de l'année, je suis comme un intrus en noir au milieu d'elle. Je marche rapidement, je ne me perds pas, la salle de réception n'est pas si loin de mon appartement. J'arrivai dans une salle où seules trois personne étaient entourées de nombreuses tables, d'un sapin copieusement écoré et d'une cheminée qui abritait un feu. Retirant mon chapeau, je m'adressais à toute la salle d'une voix forte, grave, mais joviale :

"Bonjour, joyeux Noël à tous !"

Puis, remettant mon couvre-chef, j'avançait lentement dans la salle, sans prêter vraiment attention à ce qu'il y avait à manger ; ça n'avait jamais été une de mes préoccupations. J'allais saluer chaque personne individuellement, comme si la première fois n'avait pas suffit. je leur serrait la main sans vraiment adopter d'émotion sur mon visage, mais n'essayant de ne pas paraître trop froid, l'autre main tenant à la fois la garde et le fourreau de mon épée, comme pour le sceller. Après avoir salué tout le monde je les imitais en m'asseyant non loin des autres, sans engager de conversation mais décidé à y participer. J'eus aussi vite reconnu Joan, la femme que j'avais rencontré un soir par hasard, je lui adressait un regard amical, c'était un hasard d'être tout deux dans les premiers arrivés alors qu'elle était une de mes seules connaissances ici.

J'avais cherché pendant des heures une tenue qui pouvait faire l'affaire pour cette cérémonie ou fête de fin d'année. J'avais passé ma journée à écumer les magasins en quêtes de mon bonheur vestimentaires, pour au final me rabattre sur une tenue banale, ressemblant assez à celle que mon père me faisait porter durant les cérémonies d'enterrements. Je n'aime pas plus que ça cet accoutrement, mais je n'avais pas trop le choix.
Après une toilette rapide, me voilà bloqué sur ce p***** nœud de cravate. Une demi-heure que je tente vainement d'être présentable sans pour autant réussir mon objectif. D'habitude, je passais les fêtes de fin d'année seul, sans pour autant m'y intéresser vraiment. Et puis je n'ai jamais été invité par personne. Même étant petit, je passais noël au cimetière, tradition et passe-temps lugubre de mon père. Je ne me souviens même pas en quoi consiste vraiment cette fête, a pars peut-être mes vagues souvenirs d'école ou tous les enfants autour de moi parler de leurs magnifiques cadeaux reçus durant la nuit par un grand et gros bonhomme rouge. Assez pervers comme histoire...
Je finis par abandonné de faire un magnifique et parfait nœud de cravate remplacée par un nœud vite fait. Enfin prêt ! Je m'admirai quelques secondes dans le miroir mural qui couvrait un des murs de mon "nouvel" appartement. Un pantalon noir simple, un chemise blanche, une veste basique noire et une cravate -mal nouée- rouge bordeaux. Mes cheveux était assez décoiffé, mais on va dire que c'est en coordonnance avec mon style. D’ailleurs il faut que je file sinon je vais être vraiment en retard...

"PUPUCE!!"

Je m'exclamais à voix haute. Dois-je la laisser ici ou la prendre avec moi ? Serais-ce vu comme une impolitesse par l'hôte. Raaaah! Mais je n'y connais rien à ses fêtes moi.. Il faut que je tranche vite, car être en retard ça va être moi qui serai tranché. Aller, au talent Aaron, dépêche. Pupuce, pas pupuce, Pupuce... Bon et puis tant pis ! Je m'emparai de la pelle chère à mon cœur et sortis en courant avant de revenir pour fermer ma demeure à clé.
Il neigeait légèrement dehors, et le sol était recouvert d'un immense tapis blanc assez froid. J'avais complètement oublié de prendre un manteau ou un bonnet / chapeau et ma chevelure corbeau fut rapidement recouverte de petits flocons humides.
Voyant le temps défiler, je me mis à presser le pas marquant un peu plus profondément la couche de neige sous mes pieds.
Pile à l'heure ! J'entrais dans l'immense salle décorée. J'admirai un instant les décorations de la salle, gardant ma pelle sur les épaules. Un immense sapin trôné dans la pièce entourée d'un milliard de tables recouvert de nourriture et boissons en tous genre. Au final, ce n'est pas moi qu'on a tranché, mais un grand sapin vert.
Puis, ma contemplation s'arrêta et je secouai brièvement mes cheveux pour faire partir le reste des flocons qui n'avait pas encore fondu. Trois personnes étaient ensemble, une autre sur la cheminé allumé, qui devait d'ailleurs produire toute la chaleur de cette pièce.

"Comment on dit déjà...-un instant de réflexion- Ah oui ! Joyeux Noël !"

C'était bien ça au moins ?
Parmi les personnes présentes, je reconnu cet homme qui m'avait défié. Peut-être une revanche aller éclater, mais cela m'étonnerait fort.

"Hello L'As !"

Deux autres femmes étaient proches de lui. Une en robe rouge et l'autre aux cheveux rouges. Enfin roux.

-Bonjour ? Joyeux Noël !

Alice sourit et se tourna vers la première arrivante. Elle eut à peine le temps de répondre à son salut que Maddie bondit de son perchoir, sa peluche à la main, et alla se suspendre littéralement au cou de Joan avec un cri de joie. Etant donné que l'Esprit de la Mort était un poids plume, cela ne devait pas être bien difficile de jouer au singe sur quelqu'un, cependant Alice doutait du confortable de la chose pour Joan.

-Maddie, enfin...

Dans toute sa maturité, sa collègue lui tira la langue.

"Bonjour, joyeux Noël à tous !"

Heureusement (?) pour la rouquine, l'entrée de l'As de Pique détourna l'adolescente de son câlin intempestif. La simplette descendit de son perchoir improvisé et alla s'installer un peu plus normalement sur un fauteuil, piochant dans un bol rempli de petits chocolats. Faisant preuve d'un étonnant moment de concentration, elle accepta la poignée de main du jeune homme, la serrant joyeusement entre ses doigts glacés.

Alice fit de même quand il vint vers elle, lui serrant chaleureusement la main.

"Comment on dit déjà... Ah oui ! Joyeux Noël !"

L'Esprit de la Vie sourit et salua le nouveau venu, étrangement armé d'une pelle. Ho, après tout, chacun son truc. L'As de Pique se baladait bien avec un katana, et Maddie avec une peluche.

Une fois la porte refermée, Alice se leva:

-Joyeux Noël à tous. Je ne pense pas vous avoir déjà rencontrés: je m'appelle Alice, et je suis l'Esprit de la Vie. Pour ceux qui ne la connaissent pas, voici Mad Abelia, l'Esprit de la Mort.

L'interpellée fit un vague signe, le regard ailleurs, marmonnant un:

-Mais j'suis cool, aussi...

-Profitez de la fête pour faire connaissance, et si l'envie vous vient de faire une bataille de boules de neige, il y a largement de quoi faire dans le jardin, ajouta la brune. Après tout, il n'y avait pas d'âge pour se lancer de la neige. Et puis c'était Noël, quoi, zut! Ils étaient là pour s'amuser.

A peine eut-elle refermé la bouche que le monde s’effondra. Bon, OK, peut-être pas vraiment le monde, peut-être seulement elle, quand l’Esprit de la Mort lui sauta dessus. Joan sursauta et manqua de se casser la gueule en perdant l’équilibre quand elle réceptionna tant bien que mal la fillette. Enfin, fillette… C’était quand même l’incarnation physique d’un truc (la Mort) qui avait toujours existé, alors il y avait de fortes chances que la « fillette », soit biiiieeeen plus vieille qu’elle. L’autre personne, brune et vêtue de rouge et de blanc la réprimanda gentiment, ce à quoi la Mort lui répondit en lui tirant la langue. Bien. Le respect est mort. Joan sourit et rendit son étreinte à la fillette (ben ouais, elle ressemble à une gamine, et c’était toujours mieux que de la qualifier de Grim Reaper) avec entrain. Cela lui fit tout bizarre de serrer contre elle celle qui, selon ce qu’elle avait compris, avait plus ou moins coupé le fil de sa vie, comme une Moire.

Joan réussit à se stabiliser, un instant avant que Maddie la lâche, peut-être distraite par l’As de Pique qui venait d’entrer à son tour dans la salle de réception. Elle salua celui-ci de la main et d’un sourire, hésitant à aller le voir. Elle se débattait encore avec elle-même, tentant de se convaincre d’arrêter de faire sa sauvage et de parler aux gens quand un troisième invité entra dans le hall… une pelle à la main. Pourquoi pas, après tout ?

-Joyeux Noël ! lança-t-il d’un ton enjoué.

La rouquine leva les yeux vers lui et l’observa un instant. Un grand type un peu glauque, mais au regard avenant, accompagné d’un sourire désarmant. Excepté le fait qu’il se promenait avec une pelle, il avait l’air sympa. Une fois que tout le monde fut à l’intérieur, de ce que pensait Joan, la brune dont elle ne connaissait pas l’identité prit la parole.

-Joyeux Noël à tous. Je ne pense pas vous avoir déjà rencontrés : je m'appelle Alice, et je suis l'Esprit de la Vie. Pour ceux qui ne la connaissent pas, voici Mad Abelia, l'Esprit de la Mort.

Okay, Alice l’Esprit de la Vie, et Mad Abelia l’Esprit de la Mort. Donc Maddie était un surnom, Joan s’en doutait, mais entendre le nom complet la rassurait. Elle ne se voyait pas appeler quelqu’un de son rang par un surnom familier. Du moins… Pas à moins de devenir proches. Ce qui ne serait peut-être pas impossible, à ce qu’elle comprenait en lisant entre les lignes de ce qu’elle disait, avec son « mais j’suis cool aussi ». La rouquine sourit en entendant ensuite ce que suggérait cette Alice : une bataille de boules de neige. Elle se revoyait presque retourner en enfance, à tirer des pâtés de neige qui n’avaient rien à voir avec des boules, sauf peut-être la neige dans laquelle ils étaient faits, sur les voitures qui passaient devant sa maison, ou sur les vitres des voisins avant de vite aller se cacher en pouffant de rire quand lesdits voisins sortaient en tempêtant de chez eux.

Il était encore tôt, Joan ne connaissait pas tout le monde et ne se risquerait pas à lancer une bataille de boules de neige si tôt… Elle attendrait que la connerie ait embrumé le cerveau des autres ! Avec entrain, elle attrapa un verre, se servit de jus de fruits et s’approcha de l’homme qu’elle ne connaissait pas encore. Aborder l’Esprit de la Vie était un peu trop intimidant pour le moment, elle préférait parler avec le type bizarre mais sympathique avant de parler avec la brune. Elle voulait rencontrer des gens, alors ses deux objectifs de la soirée étaient ce nouveau venu et l’Esprit de la Vie, éventuellement, si elle ne se dégonflait pas…

-Bonjour ! lança-t-elle joyeusement.

Allez, Joan, fais un effort ! Trouve des choses à dire, et pas au sujet de la météo ! se fustigea-t-elle.
Elle tendit la main devant elle avec un sourire avenant.

-Joan Foster, enchantée de vous rencontrer. Et vous, vous êtes ?

Elle espérait juste ne pas aller trop vite, ne pas brûler les étapes. L’étiquette, les manières pour parler aux gens, tout cela lui avait toujours paru très étrange et incompréhensible.

Spoiler:

À peine arrivé, l'étrange brune en robe aux couleurs de Noël, fermant la porte et pris la parole. Tout le monde fut attentif à ses mots. Elle se présenta avant d'annoncer l'autre personnage un peu particulier armé d'une peluche lapine. Alice donc... Et Mad Abelia. Un esprit de vie, un esprit de mort... Bon, je devais donc être définitivement mort pour rencontrer deux aussi grandes personnalités qui ont, disons-le, accompagnée ma vie. J'étais en vie et je m'occupais de ceux qui la perdaient. Maintenant, qui s'occupe de moi? Ici, si j'ai bien compris, ce sont ces deux incarnations d'idéo qui s'en occupent. Mais sur terre?

Trop de réflexion, ce n'est pas bien pour mon cerveau. Cessons de réfléchir au sens de ma non-existence, et mangeons! C'est bien de manger, après en ai-je vraiment besoin? En tout cas, cette centaine de petits fours bien dorés m'attiraient.
Pendant que la brune continua de parler, j'enfournai les petits gâteaux croustillants dans ma bouche quand tout à coup un mot me heurta... Enfin plutôt une série de mots. Bataille de boules de neige. Son amusement de l'hiver, les seules qu'il avait avec son père. Et il était assez fort à ce jeu-là... Maintenant le fait de manger, n'est pas une gourmandise mais un temps pour prendre plein de force avant l'affrontement. Après faisons connaissance avec ceux qui m'entoure!
L'heure est à l'amusement.

La rouquine s'approcha déjà de moi, avant même que je n'ai le temps de finir ma bouchée. La bouche encore pleine, je lui souris légèrement. Soyons un minimal poli et courtois! C'est Noël je sais pas trop le fonctionnement de cette formidable fête paraît-il. Elle répondit avec un chaleureux sourire en tendant la main.

"Joan Foster, enchantée de vous rencontrer. Et vous, vous êtes ."

Joan...pas très féminin comme nom. Enfin, ce n'est pas mon problème. Je desserrais ma cravate, avalèrent le peu qui me rester dans la bouche et lui fit un "tchec" dans sa main tendue.

"Hey! Moi c'est Aaron Cross, mais appelle-moi Cross"

Je pris une autre bouché d'un apéritif dans ma main, avant de continuer. En tendant vers elle m'a chère pelle adorée, j'annonçai le nom de ma compagne de route.

"Elle, c'est Pupuce"

Avec un sourire, j'observais la rouquine. Elle faisait à peu près ma taille, et malgré cet atout féminin à peine dévoilé, sa carrure était plus équivalente à la mienne, qu'à celle d'une femme aux proportions généreuses et féminines. Ces cheveux attiraient les yeux, sortant du lot. La couleur surement. Bon, ce n'est pas tout ça mais allons voir les autres femmes et l'as!

Je pris par le poignet la dénommer Joan, sans force mais sans grande délicatesse et l’entraînai avec moi vers le petit groupe du fond, composé de l'as et deux autres jeunes filles, Sois disant les Esprit des deux grandes puissances réglant les pendules internes des gens de la terre.
Je les saluai de la main, toujours en traînant Joan derrière moi. Je l'avais pris avec moi pour ne pas la laisser seule, à près tout on ne passe pas Noël seul paraît-il. Arriver près de tout le monde, je lâchais la rouquine.

"Hey, bon vous êtes déjà présenté! À mon tour! Je m'appelle Cross, et voici Pupuce - en montrant sa pelle - J'étais Fossoyeur, ici je ne sais pas encore ce que je suis. Sinon vous allez comment? Prêt à s'amuser?!"

Je n'avais pas envie d'une ambiance trop morose et réglementaire. On ne se connaît pas, mais si on ne se parle pas, on ne se connaîtra jamais. Un grand sourire égayait mon visage blanc. Tant de formalités, c'est embêtant.